"Dieu, dit le Diable, je ne douterai plus de ton omnipotence si tu es capable de créer une pierre que tu ne pourras pas soulever toi-même."
Si Dieu ne le fait pas, il n'est pas omnipotent mais s'il le fait et n'arrive pas à soulever la pierre, il ne l'est pas non plus.
Bigre !! Je vous l'accorde rien n'est simple, mais n'oubliez pas que dès demain, aujourd'hui sera hier ! (enfin rien n'est moins sur !).
jeudi 17 janvier 2008
samedi 12 janvier 2008
La moiteur envahissait les moindres recoins du club. Sur la piste se déhanchaient des créatures toutes plus affriolantes les unes que les autres. Une blonde vaporeuse, pulpeuse me tirait une gigantesque langue ornée d’un piercing brillant. Lentement elle fit glisser la bretelle de son soutien-gorge le long de son bras gauche. Elle me regardait en souriant. Ses yeux exorbités jaillirent et se propulsèrent vers ma table à une vitesse sidérale. Ils commencèrent (lire la suite...)
Plaisirs
Ce matin, au marché il y avait foule. Il est vrai que le soleil, le beau temps, les températures douces, agréables de ce début d’automne incitaient à flâner le long des bancs copieusement garnis. A proximité de la cathédrale, à l’angle des rues aux Fèvres et du Presbytère, un étalage de parfums d’orient transportait mes narines par delà les continents. Face à ces épices odorantes, un viticulteur du haut mâconnais vantait la convivialité.
" Quoi de mieux ! Un verre de bon vin ! Une soucoupe d’olives ! Allez ! Forcez votre bonheur ! " criait-il avec enthousiasme.
Je me suis facilement laissé tenter. Assis à une table en compagnie de quelques personnes inconnues de moi, j’ai goûté ce plaisir simple mais tellement vital. Les cloches ont sonné la mi-journée couvrant le brouhaha de la place St Vincent. Nos conversations interrompues, j’ai regardé le haut du clocher pour mieux écouter peut-être. J’ai souri, nous avons levé nos verres à la renaissance de l’espoir.
Ce matin, au marché, j’étais bien.
Sans toi.
Paquet cadeau
Il arrive essoufflé sur la terrasse ensoleillée de ce café, légèrement en retard comme d'habitude. Une lumière froide de fin octobre nimbe ses cheveux d'un halo doré. Une coupe de champagne pétille devant elle. En le voyant arriver elle se lève. Il pose le journal et le paquet sur la table...
" C’est fait, lui dit-il en regardant par dessus l’épaule, fuyant son regard.
- Pourquoi tu l’as ramenée, tu es givré ! T’es vraiment con comme mec, tu fais chier !
- Qu’est-ce que tu m’emmerdes ! Tu sais bien que j’ai horreur de faire ça ! Alors voilà !
- Et je suppose qu’elle est dans la voiture ? Tu sais bien que je veux pas qu’on la laisse seule ! Faut pas agir comme ça !
- Tu me gaves à la fin ! Elle est propre, changée, elle a bu son biberon, elle s’est endormie dans son siège et maintenant on peut partir, rentrer finir les quelques kilomètres qui nous restent. C’est possible ça ?
- Connard !"
Brutalement elle pose son verre sur la table et se dirige vers la voiture. Il prend place au volant et tout en sortant du parking il pense que ce soir ce sera soirée télé.
Sur la table du café reste une couche odorante.
mercredi 2 janvier 2008
BONNE ANNEE 2008 !
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