samedi 12 janvier 2008

Plaisirs

Ce matin, au marché il y avait foule. Il est vrai que le soleil, le beau temps, les températures douces, agréables de ce début d’automne incitaient à flâner le long des bancs copieusement garnis. A proximité de la cathédrale, à l’angle des rues aux Fèvres et du Presbytère, un étalage de parfums d’orient transportait mes narines par delà les continents. Face à ces épices odorantes, un viticulteur du haut mâconnais vantait la convivialité.

" Quoi de mieux ! Un verre de bon vin ! Une soucoupe d’olives ! Allez ! Forcez votre bonheur ! " criait-il avec enthousiasme.
Je me suis facilement laissé tenter. Assis à une table en compagnie de quelques personnes inconnues de moi, j’ai goûté ce plaisir simple mais tellement vital. Les cloches ont sonné la mi-journée couvrant le brouhaha de la place St Vincent. Nos conversations interrompues, j’ai regardé le haut du clocher pour mieux écouter peut-être. J’ai souri, nous avons levé nos verres à la renaissance de l’espoir.
Ce matin, au marché, j’étais bien.
Sans toi.

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